fullsizeoutput_143eIl y a un peu plus de trois semaines je suis partie au Mexique en famille pour découvrir le pays et profiter de ses merveilleux sites mayas. Depuis un an, nous recevions mon conjoint et moi,  des signes, un ensemble des synchronicités nous menant au Mexique.

Nous avions connaissance tous les deux d’une de nos anciennes vies qui nous reliait aux mayas, avec des blessures très fortes que nous avions besoin de libérer. A la suite de méditations, cérémonies chamaniques et discussions avec nos guides et divers séances de travail thérapeutique,  nous avions obtenu un nombre d’éléments assez importants nous permettant de nous rendre sur les lieux  afin de guérir chacun de cette importante blessure encore bien ouverte.

Arrivés au Mexique, un mal être physique nous a gagné tous les deux, des maux de tête, des douleurs à l’estomac, des nausées, beaucoup de nuit agitées, nous devions nous rendre rapidement dans le sud du Yucatan, sur le site maya où nous nous étions rencontrés dans cette ancienne vie, Bécan.

Nous décidons de nous y rendre en milieu d’après midi pour éviter la forte chaleur. A 15h nous sommes sur place, depuis la veille, je me sens barbouillée, nauséeuse, accompagnée de ce mal de tête qui me poursuit depuis 3 jours. Arrivés sur place, tout s’envole, mon corps physique s’efface, mon corps émotionnel s’emballe. Nous sommes seuls sur le site, c’est incroyable comme tout est organisé de la façon la plus juste qui soit.

Nous mettons un pied sur les ruines, j’entends « mi casa es tu casa », aucun doute, j’ai vécu dans cette cité, d’ailleurs j’y ai été reine. Oui, oui, reine de Bécan. Je ressens le besoin de me déplacer partout, toucher chaque pierre, escalader chaque escalier alors que j’ai le vertige et que même sur une chaise mes jambes s’emportent. Je ressens à la fois une grande plénitude et une profonde tristesse. Des images que je n’avais encore jamais reçu arrivent, des messages également, je comprends tout et je sais pourquoi je suis là.

On m’avait dit il y a quelques mois que bientôt, la mémoire des lieux liés à d’autres vies s’activerait, c’est exactement ce qui s’est produit. Un flash back avec les moments heureux et douloureux de cette vie.

fullsizeoutput_1440Mon conjoint et mon fils partent se promener sur les ruines, je reste là allongée sur une marche de la pyramide.

 

 

Je me sens hors du temps, flottante, je suis sur d’autres plans. Je ne sais pas combien de temps a duré cette connexion. Des larmes sont montées, il y a eu des compréhensions, un grand pardon et beaucoup d’amour. Des ancêtres viennent se connecter à moi, les gardiens du lieu, des âmes que j’ai rencontrées dans cette vie, un grand nettoyage a lieu mais ce n’est pas suffisant.

Je comprends que la seule façon de guérir cette blessure est de pardonner, pardonner ce qui au fond de moi parait impardonnable. J’ai été trahie très violemment par mon conjoint actuel dans cette vie et cela a été le début d’une accumulation de nombreuses blessures affectant mon  féminin sacré. Ce pardon marque la fin d’un cycle, un long travail de plus d’un an sur mon féminin.

Je m’allonge, je ferme les yeux, je chante, des énergies féminines très douces et à la fois très puissantes me parcourent, des larmes coulent à nouveau, je ressens une nouvelle énergie en moi, je reviens dans mon corps physique avec qui je suis à nouveau en contact, j’ouvre les yeux, un aigle passe dans le ciel. Je comprends que je peux enfin lâcher, abandonner la bataille et pardonner. Pardonner cette trahison, celle de tous les hommes qui m’ont blessée, humiliée, violentée, abimée dans ma féminité. Mais aussi me pardonner, pour cette colère, ce manque de foi en la vie et pour m’être abandonnée moi et la petite âme que je portais en moi, empreinte de cet amour passionné et fougueux que j’avais connu. Je demande alors le pardon de deux âmes,  qui elles aussi ont été blessées et portent encore les cicatrices de cette vie.

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Je travaille depuis déjà de longs mois sur mes vies antérieures mais les énergies auxquelles j’ai été connectées dans le Yucatan ont été nouvelles pour moi, puissantes et éprouvantes. Je croyais m’être acquittée de mon « travail  » chez les mayas et déjà nous comprenons que le lendemain nous devons nous rendre dans une nouvelle cité, Calakmul pour poursuivre nos libérations karmiques.

Ce n’est pas une, mais sept vies que j’ai eu chez les Mayas et nos 15 jours sur place n’ont pas été de trop pour toutes ces magnifiques libérations que nous avons eu la chance de vivre l’un et l’autre .

Merci à la vie, nos ancêtres et nos guides, ces âmes chères à nos coeurs qui nous ont accompagnés pendant ce grand voyage intérieur nous redonnant courage et foi à chaque étape de cette rencontre avec nous-même.